Bloom est né d’un constat simple : les blocages logiciels intégrés (comme Screen Time) se contournent en quelques clics. Pour répondre à cette faiblesse, l’équipe derrière Bloom a choisi un objet physique, minimaliste, à glisser dans son portefeuille ou à cacher. L’idée : réintroduire une contrainte tangible pour reprendre le contrôle sur son attention.
Ce que cet objet change
Bloom remplace la promesse d’auto-discipline par une barrière physique. Sans la carte, aucune façon d’accéder aux applis distrayantes bloquées par l’app compagnon. La carte devient une clé : présente à portée de main si on assume de se reconnecter, loin de soi si l’on veut rester concentré. Ce geste conscient de « toucher » pour reprendre le contrôle brise la facilité des déblocages impulsifs.
Ce qui le rend unique
Par rapport à des objets comme Brick, Bloom mise sur plus de souplesse : profils multiples (travail, chill, créatif, sommeil), pauses configurables, limites de temps. On peut planifier des créneaux horaires pour que le blocage s’active seul, sans avoir à y penser. Autre originalité : le leaderboard communautaire. Il permet de comparer ses temps de blocage avec ceux d’autres utilisateurs, stimulant un effet de groupe qui peut motiver les plus hésitants.
Pour qui ? Pour quoi ?
Bloom s’adresse à celles et ceux qui connaissent leurs failles face aux réseaux, aux jeux ou aux applis de chat. Étudiants, indépendants, salariés en télétravail : toute personne qui a besoin de compartimenter ses usages peut y trouver un soutien. C’est aussi un outil intéressant pour des parents ou des couples qui souhaitent instaurer des moments hors écran plus contraignants.
Fonctions, ergonomie, personnalisation
Le cœur du système repose sur une app (iOS ou Android) qui s’appuie sur l’accès NFC. On configure des profils d’apps à bloquer (réseaux sociaux, actu, jeux) et on décide du nombre de pauses autorisées. Chaque tentative de déblocage interroge l’utilisateur : pause courte ? Session terminée ? On peut céder, mais pas sans passer par la carte physique. L’option planning autorise une automatisation fine (heures fixes, jours précis). Facile à ranger ou à confier à un tiers pour se forcer à lâcher prise.
Limites ou points de vigilance
Bloom reste un système qu’on pilote soi-même. La tentation de contourner existe : un coup de carte suffit pour réactiver ses applis. Le vrai verrou, c’est la volonté de rendre la carte inaccessible. L’efficacité repose donc sur l’auto-discipline. L’autre limite : il faut un smartphone compatible NFC et accepter d’installer une app tierce qui gère ce blocage. Enfin, comparé à Brick, Bloom est un peu plus souple mais un peu moins radical : Brick ne propose pas autant de personnalisation mais joue davantage sur la contrainte pure.
Caractéristiques techniques complètes
- Carte NFC passive en acier inoxydable
- Application Bloom pour iOS et Android (accès NFC obligatoire)
- Profils multiples configurables (travail, sommeil, créatif, chill)
- Programmation d’horaires automatiques de blocage
- Limite de pauses paramétrable (0, 1, 2 ou 3)
- Leaderboard communautaire intégré
- Poids et format : format carte bancaire, environ 10 g
Verdict Dumbphone.fr
Bloom est un outil minimaliste qui transforme la discipline numérique en un acte physique : sans carte, pas de déblocage. Sa force réside dans ce simple geste et la contrainte qu’il impose à qui veut vraiment reprendre le contrôle sur ses distractions. À condition d’assumer ses propres règles, Bloom fonctionne mieux qu’un simple réglage logiciel. Moins cher qu’un Brick, plus personnalisable, c’est un choix cohérent pour qui cherche à fermer la porte numérique… et à garder la clé hors de portée.